Situation hydrologique: le point au 23 mars
Vous en êtes rendu compte ou bien entendu, la sécheresse fait encore parler d'elle en ce début du printemps météorologique..
L'hiver est la saison qui permet normalement au nappes phréatiques de se rechercher. En hiver la végétation est en latence et il n'y a pas d'évaporation comme il ne fait pas chaud. Toutes les précipitations s'infiltrent dans le sol pour alimenter les nappes phréatiques en profondeur. S'il ne pleut pas assez pendant la période de recharge, on prend du retard pour le printemps et l'été surtout s'il devait amener à devenir chaud et sec (comme 2022).
Cette carte ci contre, vous présente l'humidité des sols superficiels. 1 est le point de saturation des sols, 0 est le seuil d'un sol "mort" sans humidité.
Sur notre région, les sols les plus humides se situent sur le relief chose habituelle. La plaine Haut-Rhinoise est concernée par les sols les plus sec.
Ces valeurs sont un peu faibles pour cette époque de l'année, nous sommes entre 5 et 10% de déficit.
En revanche un déficit marqué et surtout durable concerne nos nappes phréatiques. De ce coté nous sommes inquiets suite au printemps qui arrive, l'eau ne pénétrera plus dans les nappes.
Les niveaux sont soit modérément-bas voir bas.
On remarque que toute la France, notamment l'est, est dans la même situation que l'Alsace-Lorraine.
A l'arrivée du printemps la situation est déjà tendu sur le facteur hydrologique. Des facteurs tels que le vent, l'ensoleillement et une potentielle arrivée précoce de la chaleur peuvent influencer l'assèchement des sols.
Les nappes dont les niveaux sont inquiétants sont guères réjouissantes à l'approche de la saison chaude.
La seule solution sera que l'été soit humide et dans l'idéal frais pour compenser cela, à ce jour cela ne semble pas le scénario dominant .
CARTES: METEO-FRANCE & BRGM
Article rédigé par Romain SCHOTT 23/03/2023 à 23h00